Bienvenue à Opotama, la ville sortie de l’imaginaire de David Belo.
Pour débuter, John MacDugall est né orphelin en 1767 dans les Hautes-Terres d’Écosse. Après mille périples, il créé en cette fin d’année 1799 au nord de Boston, la ville d’Opotama. Ville où il sera le premier Maire.
En 1991, tout près d’Opotama, Tiffany, photographe à son compte, fait la rencontre de David afin de s’adonner à des jeux sexuels malsains…au point où Tiffany, se sentant menacée, tue ce dernier. Mais la graine est plantée, et de cette idylle barbare, naîtra la petite Lily.
Nous sommes en 2000. La petite Lily a disparu depuis plus d’un an, sans explications. Il faut dire que Tiffany n’est plus que l’ombre d’elle-même, entre prises de drogues et scarifications ; elle doit son seul salut à ses parents qui subviennent à ses besoins. Ils lui ont acheté un appartement et un studio photo où elle travaille en binôme…quand elle travaille !
Comme tous les ans à la même date, elle a la charge de couvrir l’évènement officiel : le tricentenaire de la ville d’Opotama. La population se retrouve habillée avec les habits d’époque, pour fêter l’anniversaire du père fondateur…MacDugall.
A première vue, Tiffany est ravagée, rongée par l’absence de sa fille, mais également par le manque de drogue. Si bien qu’un soir, pensant retrouver son dealer d’héroine, elle en rencontre un autre qui lui propose d’étranges pilules rouges. Elle les accepte avec méfiance.
Toujours munie de son cutter pour se scarifier les cuisses, elle coupe, par prudence une des dix pilules en deux et l’avale.
Assez rapidement « Tiff » se retrouve plongée en 1800 où un homme, qui a six doigts à l’une de ses mains et un chapeau tricorne sur la tête, pratique des jeux pédophiles. Tiff présume que c’est un descendant de cet homme qui a kidnappé Lily en l’an 2000.
Finalement elle compte le retrouver …mais la tâche sera beaucoup plus ardue qu’il n’y paraît ! L’enquête se poursuit lors de ces divers voyages en 1800… et Alexia y aura sa place…
En conclusion :
Bref il faut dire que dans ce roman Davide Belo nous fait changer d’époque dans une complexité par moment difficile à saisir, tant les événements s‘enchaînent vite. Cela étant, le sujet traité est poignant. Enfin, le suspense reste intense jusqu’au bout, malgré une intrigue qui suit une courbe sinusoïdale…
En conclusion « Papillon de Nuit » est un roman complexe. Trop à mon goût.
Il trouvera néanmoins ses adeptes…
4ème de couverture:
« Tiffany Malcom, photographe, travaille occasionnellement pour la mairie d’Opatoma. Alors qu’elle couvre la fête annuelle en l’honneur du père fondateur de la ville, Lily, sa fille de 7 ans, disparaît. Depuis ce jour, inconsolable, c’est une lente agonie pour la jeune femme, entre drogues en tout genre et scarifications… Lorsque son dealer lui propose une nouvelle substance, Tiffany n’hésite pas longtemps. Durant son trip, elle se retrouve propulsée dans les années 1800, où sévit un redoutable et mystérieux kidnappeur d’enfants… Aussi improbable que cela puisse paraître, la photographe est peu à peu persuadée qu’il s’agit de l’homme qui a enlevé sa fille ! Mais où se trouve la frontière entre hallucination et réalité ? Comment démêler le vrai du faux sans perdre la raison ?… »
15 Mai 2025
9782372581530
320 pages
Taurnada
/5
Une bonne chronique qui va nous aider à retrouver notre chemin dans ce polard labyrinthique à souhait !Entre voyage dans le temps ,rencontres équivoques des différents personnages ,climat délétère à souhait avec sexe ,drogue,enlèvement d enfant ,pédophilie,nous voilà bien lecteurs -acteurs dans un melting- pot des » beautés de notre monde »!Bonne lecture à tous ceux qui seront tentés et surtout bon retour de la « machine à remonter le temps « !