« (Abyssus abyssum invocat) L’enfer invoque l’enfer »
Duma Key, un roman où le dessin et la peinture sont omniprésents. Duma Key, une petite ile au large de la Floride où se déroulent de terribles évènements.
Lorsque la créativité se mêle aux forces surnaturelles alors le pire peut arriver.
Edgard Freemantle dirige une compagnie de construction. Victime d’un accident, il y perd un bras. Sa femme demande le divorce. Sur les conseils de son médecin il part en convalescence et il loue une maison à Duma Key.
Une cure de repos.
L’ile est habitée par Jerome Wireman, avocat à la retraite et Elizabeth Eastlake, propriétaire de l’ile. Tous trois vont rapidement sympathiser puis devenir amis.
Malgré ses souffrances, Edgard va se découvrir un mystérieux talent pour la peinture. Il réalise de véritables prouesses. L’une de ses fille, Isle, avec laquelle il entretient une relation fusionnelle, atteste de la qualité des toiles. Elle et Wireman l’encouragent à exposer dans une galerie. Edgard suivra ce conseil.
Une cure de tout repos ?
Terreur ?
L’auteur amène le lecteur·trices vers un univers fantasmagorique, afin de le·la déstabiliser. Il joue avec nos nerfs et prend plaisir à le faire.
Certain·e·s lecteur·trices pourront sentir quelques longueurs. Mais chaque mot a son importance, chaque détail compte, notamment dans le dernier tiers du livre.
L’histoire est centrée sur les personnages. King les décrit avec précision, tant sur le fond que sur la forme, les rendant attachants…ou terrifiants !
Au plan de la narration, l’auteur écrit de façon interne, à la première personne, celle d’Edgard.
Dans ce roman plus que réussi, SK a su transformer des éléments banals tels que des peintures, des dessins, une ile en sources de…terreur.
« (Abyssus abyssum invocat) Hell invokes Hell»
Duma Key, a novel where drawing and painting are omnipresent. Duma Key, a little island near the coast of Florida where terrible events unfold.
When creativity mixes with supernatural forces, the worst could happen.
Edgard Freemantle runs a construction company. Victim of an accident, he loses an arm. His wife files for divorce. On the advice of his doctor, he goes into convalescence and rents a house on Duma Key.
A rest cure.
The island is dwell by Jerome Wireman, a retired lawyer, and Elizabeth Eastlake, the island’s owner. The three quickly become friends.
Despite his suffering, Edgard discovers a mysterious talent for painting. He achieves true feats. One of his daughters, Isle, with whom he maintains a close relationship, attests to the quality of his paintings. Her and Wireman encourage him to exhibit in a art gallery. Edgard follows this advice.
A relaxing cure?
Terror?
The author transports the reader into a phantasmagorical world, destabilizing him. He plays with our nerves and enjoys doing this way.
Some readers may feel a bit long-winded. But every word is important, every detail counts, especially in the last third of the book.
The story is character-centered. King describes them precisely, both in content and form, making them endearing… or terrifying!
In terms of narrative, the author writes internally, in the first person, the Edgard ones.
In this highly successful novel, SK has successfully transformed mundane elements such as paintings, drawings, and an island into sources of… terror.
📅 18 Septembre 2008
#️⃣ 9781444707908
📄 704 pages
👨🏫 Hodder & Stoughton
⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️/5